Oies pas sauvages entre ombre et lumière
Pour Entre ombre et lumière, le thème de la semaine est oiseau, au singulier.
Après le nid tombé au premiers jours de mon blog, j'ai attendu quelques semaines avant de publier de nouvelles photos d'oiseaux. Ces oies-là faisaient la paire.
Elles ne volaient pas. Leur avait-on coupé les ailes ? Un grillage entourait leur vaste enclos et elles étaient venues illustrer quelques réflexions qui en prolongeaient d'autres.
Dans mes réflexions,
il y avait, je sais et je savais, je sais surtout que je ne sais pas grand chose.
Il y avait, il y a je crois. J'aime être crédule, faire confiance. Et je rage (très enfoui en mon for intérieur) quand je m'aperçois, bien plus tard souvent, que j'ai été bernée.
Il y a je pense, je réfléchis et mes neurones sont encore en alerte.
Il y a je rêve, j'imagine, je m'émerveille, et ces voyages imaginaires débouchent sur de la poésie, un monde plus doux à vivre, une utopie, sans doute irréaliste.
Et puis, il y a j'observe et dans la réalité du jour, dans la misère ou le ridicule, je glane une parcelle de joie et de lumière gratuite, fortuite, éphémère....
Pour le photographe, ce sont les oies qui sont dans l'enclos grillagé, avec mare et verdure et chemins. Leur espace était suffisamment grand et sans doute était-ce leur seul monde connu. Alors pour ces oies, qui étaient ces humains enfermés de l'autre côté du grillage ?