24 heures photo 2019 - 14 : combat dans le ciel

Ce mercredi soir, il était déjà tard quand je suis rentrée. J'avais perdu mon temps dans les rayons d'une grande surface spécialisée sans trouver ce que j'étais venue y chercher.

Je n'y étais pas venue depuis un certain temps. En errant lamentablement à la recherche de la sortie, passant deux ou trois fois devant les mêmes rayons, la mémoire me revenait sur les motifs de ma désertion et je m'interrogeais sur la logique concurrentielle qui allait faire disparaître son concurrent et pas celui-ci.

Je n'avais plus que le temps de préparer les poubelles pour le ramassage hebdomadaire. Ce ne serait pas encore la semaine où j'installerais un bac écologique à compost car je me refuses à en mettre un en plastique. D'ailleurs, ils sont toujours trop grands pour mon petit coin de verdure !

Au-dessus de nos têtes soudain des bruits de castagne violente. Des passereaux qui se disputent des brindilles ou un territoire, cela arrive tout le temps. Mais là, c'était des volatiles beaucoup plus grands. Je me suis demandée si une poule ou une pintade ne s'était pas évadée d'un enclos voisin. Mais non. C'était deux pigeons bien trop gras pour se nourrir uniquement des offrandes de la nature tant le soir des poubelles est une aubaine avec nos reliefs de plats cuisinés.

La fin de la castagne, je l'ai découvert hier jeudi, au pied du grand sapin dont j'ai réécrit l'histoire lundi dans La légende de l'arbre. C'était un bien triste spectacle qui témoigne que si le rire n'est pas le propre de l'homme, la violence non plus.